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XLVI
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INTRODUCTION.
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chapelain de la chapelle Hennequin sa robe noire de tous les jours, aux pauvres dela paroisse 6 livres tournois, et tous ses biens à sa mère.
Guillaume Le Faulcheur, maître des Enfants Trouvés de l'église de Paris, habitant au Port-l'Evèque, dans la maison de ces enfants, légua tous ses biens à Guillaume Garlette, prêtre, trésorier de l'église NotreDame, -son très cher ami«, à l'exclusion de tous ses parents, qui ne reçurent que des sommes minimes, il donna 2 écus d'or à son exécuteur testamentaire, tr pour ayder à tailler son fils n, et 22 sols à l'église Sainl-Christophe,pour les parements de l'église, 17 mai 1553, 29 mars 1556 (n°s4665, 49M).
Les testaments des laboureurs ont un caractère SMi generis, ils trahissent involontairement les préoccupations dominantes chez les gens des champs, qui tiennent d'autant plus à leur petit avoir qu'ils l'ont amassé lentement et péniblement.
Geoffroy. Loiseau, laboureur à Pagny, près Rambouillet, obéit à ce sentiment, lorsqu'il lègue à sa femme la totalité de ses biens, pour la dédommager de l'aliénation de quantité de ses meubles et la récompenser des a grans peines et travaulx qu'elle a soufferts et endurés à ayder à faire partie de ses acquisitions d'héritages n. Ce laboureur, en insérant dans son testament une marque de libéralité à l'égard de l'église et du cimetière de sa paroisse, par le don du terrain nécessaire pour leur agrandissement, pris sur l'une de ses pièces de terre, a spin néanmoins de réserver les arbres coupés qui resteront la propriété de sa femme (n° 4707). La veuve d'un laboureur de Paris donne à sa nièce mariée son jeu de paume, à l'enseigne des Rois, rue du Mûrier, en reconnaissance des bons traitements qu'elle a reçus et reçoit journellement, 1 o novembre 1551 (n° /i932). Une autre veuve, habitant à Nanterre, tt désirant participer aux prières des bons et catolicques Chrestiens, qui ont accoustumé estre faictes aux prosnes des églises n, laissa 22 deniers parisis à l'église Saint-Maurice età la chapelle de Sainte-Geneviève, 2 août 1558 (n° 507-4).
Un ancien receveur de la seigneurie d'Epagny et autres fiefs appartenant à Antoine de La Vernade, exprima de la manière la plus touchante dans son testament tout ce dont il était redevable à tt son bon maistre et seigneur».
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